On a rapporté la présence de cet insecte dans l’Est de la province l’année dernière, et il a été détecté dans plusieurs nouvelles régions ce printemps, notamment à Nicolet. Le papillon a pu pondre ses oeufs l’automne dernier, et l’hiver doux a pu contribuer à la survie des oeufs. Les jeunes larves s’attaquent au feuillage de plusieurs végétaux (légumineuses et champs de céréales), et les larves plus grosses peuvent aussi s’attaquer au maïs comme les autres ver-gris en coupant les plants au ras du sol. Il est plus facile de les observer le matin ou le soir, car le jour les chenilles se cachent dans le sol dans les 2 premiers pouces. Il n’y a pas de seuil d’intervention pour les grandes cultures au Québec. Dans l’Ouest canadien, le seuil pour le soya est de 1 chenille de moins de 2 cm sur 1 m linéaire/rang ou 20 % de plants coupés. 

Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (MAPAQ)